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L'Homme en Noir

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instants de chroniques pour du temps à perdre !


Game of Thrones : saison 5 bilan

Publié par Nicolas Koredly sur 22 Juin 2015, 13:10pm

on est d'accord ?

on est d'accord ?

Et voilà, après des vacances salutaires et agréables (5 jours quoi) je renchaine, presque comme une rengaine, le dernier article de cette saison 5 de Game of Thrones. Saison 5 hautement décriée y compris ici, pour un résultat passable voir bâclé et ce, même sur des points qui jusque là attribuaient peu de fautes (les costumes de Myrcella ou le cosplay de Cersei du flashback de ce début de saison).

Passons donc les détails, je me suis penché, vu de ma petite fenêtre 8, vers le monde merveilleux d'internet pour tenter de comprendre pourquoi il y avait eu une perte de qualité aussi significative, c'est vrai après tout, quelqu'un avait pu perdre un membre de sa famille, ou tout simplement un nouvel arrivant mormon (la religion, pas la maison Nordienne) qui aurait changé l'axe jusque là relativement clair de la série.

Comprenez tout d'abord qu'on va parler de la réalisation, puis du scénario, et des acteurs, en espérant dénouer cet imbroglio, qui noie cette série après une saison 3 excellente et une saison 4 déjà mitigée (mais avec un épisode 9 à la qualité de réalisation aussi impressionnante que son scénario était incohérent).

Bref... lets' rock

1/ de saison, tu ne réaliseras pas :

Comme vous l'avez compris, on a des noms et on va pas hésiter à balancer pour que tous le monde se calme !

Les contraintes d'un tournage de série, notamment Game of Thrones, imposent souvent que les chaises soient interchangeables et donc bien souvent on a le droit à des séries de réalisateurs venant s'essayer à l'adaptation d'un scénario en format 2 fois 50 minutes. Or, voilà que cette vilaine saison a laissé le nerf de la guerre à une tripotée de jeunes réals n'ayant jamais mis les pieds sur la série, hormis David Nutter pour les deux derniers (mais nous reviendrons à ce sympathique bonhomme en fin de partie).

Commençons par Monsieur Slovis Michael, réalisateur des épisodes 1 et 2. Ce monsieur, fort sympathique, a travaillé beaucoup pour des séries américaines hebdomadaires, entre les séries du panthéon télévisuelle américains CSI, Law and Order, mais surtout pour avoir travaillé sur la série Breaking Bad. A part un détour dans Fringe, le monsieur n'a jamais tourné vers le médiéval, ni la série à atmosphère (Breaking Bad joue davantage sur son ambiance). Vous vous souvenez que je reprochais à la série au début d'être trop rapide, expédiant les scènes comme des boulets de canons, ben là j'ai une explication.

Arrive ensuite Monsieur Mark Mylod, connu principalement pour avoir lancé (en co-producteur) la série Entourages sur HBO (tiens tiens), série humoristique, avec plein de petits jeunes qui nous refont un mélange Dawson rencontre Sex and the City (meilleur moyen de résumer Entourages), et Shameless, série humoristique moyenne basée sur une vision des soucis de la société américaine. On en arrive donc à des épisodes thug life, mais néanmoins bien rythmés (relativement), malgré un script qui lâche la bride.

Episodes 5 et 6 fournis par Jeremy Podeswa, qui, tiens tiens, vient de l'écurie Walking Dead. Là, que dire si ce n'est que ce sont deux épisodes où rien n'avance, mais quand je dis rien, je veux dire rien, queudchi, pod'balle... Les "meilleures" séquences de ces deux épisodes sont les "fins", la première prenant enfin le temps de placer une atmosphère avec Valyria, et l'attaque des hommes de pierres ("alors on a pris un mec qui fait les attaques de zombies pour faire l'attaque de faux zombies... Hihihi"), et la fin de l'épisode 6 avec la terrible scène de Sansa, dont j'ai déjà parlé précédemment. Comme dans quasiment tous les épisodes de Walking dead, on assiste donc à un immense rien, et les cinq dernières minutes qui tentent vaguement de dire quelque chose. Énorme erreur de rythme et de position dans la série, donc.

Les épisodes 7 et 8 sont les seuls à jouir de la présence d'un réalisateur (Miguel Sapochnik) qui a déjà réalisé un film, à savoir Repo Men. Son carnet est rempli de petit travaux sur Fringe, Revolution, Under the Dome. Il assure relativement bien le travail, et c'est plus simplement efficace qu'innovant, se chargeant quand même des deux épisodes les plus ambitieux en termes de narration, le premier signant la rencontre de Daenerys et Tyrion, et le second l'attaque des Autres sur Durlieu. C'est efficace et classique, et comme je l'ai dit ça aurait mérité que tous les épisodes soient au moins à ce niveau.

Et on arrive avec mon petit chouchou, David Nutter... Car la saison 5 finit avec le même réalisateur que la 3, et la saison 3 comme je l'ai dit constitue la meilleure selon moi. Alors, là il faut dire que ce monsieur, David Nutter, est connu pour être un réalisateur de Pilote aux Etats-Unis. Ce job, contraignant devant l'éternel, est très compliqué. Il s'agit de vendre une oeuvre en 50 minutes pour convaincre les gros costumes cravates à cigares que ça mérite d'être développé sur une année entière, alors que fondamentalement nous n'y retoucherons jamais. Pour faire une petite liste exhaustive, c'est grâce à ce charmant monsieur que nous avons eu droit à : Dark Angel, Smallville, Supernatural, Sarah Connor Chronicles, The Mentalist, et bien sûr Arrow, Flash et Supergirl.

Pour en revenir donc à ces deux derniers épisodes, force est de constater que la mise en scène y est grandiose, grandiloquente, et un peu pompeuse. Néanmoins le simple fait de s'arrêter sur la tête de Jonny Jon 30 secondes histoire de bien te faire comprendre qu'il est crevé (et non il change pas de couleurs d'yeux...), ou encore de continuer à filmer Olly qui se détourne, en pleurs, et repart en baissant la tête, honteux de son geste pourtant motivé par la vengeance (vous savez, la même chose que ce qui pousse les conn*** euh... les gens à en appeler à sa mort sur facebook) suffit à prouver la qualité du bonhomme.

Voilà, après un petit bilan réal, passons au point problématique, le scénario :

2/ De saisons tu n'écriras point

Je vais parler ici de David Benioff et Daniel B. Weiss, souvent accusés de tout les maux de la terre concernant l'adaptation. Je m'empêche, personnellement, d'attaquer ces deux personnes et d'en appeler à leur mort. D'abord parce que faut pas déconner, je me fie à ce que dit G.R.R. Martin qui répond à qui veut l'écouter plus de 5 minutes qu'une adaptation de son œuvre ne changera pas son œuvre en elle-même: Donc dégagez y a rien à voir...

Ah mais en fait, si... Quand même. Bon, déjà on va prendre le problème à la base, oui les deux showrunners connaissent les romans de Martin, quand même, et les apprécient. Maintenant clairement, ils se sont foirés sur cette saison, ceci même en ajoutant l'équation HBO, sachant que les deux gugusses ont toujours dit qu'ils voulaient arriver jusqu'à la saison 3, ils en ont peut-être marre ?

Bon, j'ai personnellement trois théories qui se basent sur les interviews, leur passé, et l'avenir des messieurs.

Premièrement, comme je l'ai dit ils voulaient arriver jusqu'à la saison 3, c'était leur chemin de croix de terminer par cette apothéose, et cette apothéose c'était il y a 2 ans maintenant. Peut-être, et c'est sans doute le plus vraisemblable, qu'ils ne savaient pas où ils iraient passé ce délai. Ils ont donc sans doute laissé de la marge, et "l'abandon" de Martin, parti faire son livre plutôt que d'écrire un épisode leur a possiblement laissé un arrière-goût de solitude.

Deuxièmement le temps. Benioff et Weiss enchainant les saisons au fil des mois, il leur arrive d'expliquer qu'ils ont énormément de mal à tout boucler. Autant le dire, ils sont si peu à travailler sur une série d'une telle ampleur que les erreurs, techniques déjà, s'accumulent pour finir par laisser passer un final d'épisode 9 qui aurait nécessité 2 à 3 semaines de plus en travail de fond (que j'espère il y aura avant la sortie en bluray qui viendra achever la séquence). Non seulement ils se retrouvent chaque année à enchainer le travail sans pause, mais, contrat oblige, c'est la même rengaine et ils n'ont pas le choix, on comprend mieux pourquoi ils disent toujours qu'ils finiront cette série en 7 saisons, histoire d'achever cette course d'endurance qu'ils n'imaginaient pas devoir faire.

Troisièmement, le succès. Ce que je vais dire risque d'en faire sourire plus d'un, mais le succès n'est pas toujours une bonne chose, ou du moins avoir trop de succès. Le problème quand le produit qu'on vend est bon, et demandé, c'est qu'on demande le même, voire plus encore la fois suivante. Sans compter le fait qu'ils doivent se taper les diners protocolaires et autre visite de la reine (rappelons pour info que les deux bonhommes sont américains), il suffit de voir leur tête à ce moment, et de connaître les loustics pour se dire qu'ils se seraient bien passés de tout ça, et de loin.

Donc voilà, on en arrive à cette saison 5 qui doit cumuler à elle seule un peu de chacune de ces raisons. Sans compter le rôle de plus en plus "oppressant" sur le terrain de Frank Doegler (sans doute une palme de la bêtise à chacune de ses interviews, le monsieur sourire d'HBO avec des bides affreux dans sa carrière hormis Rome et Game of Thrones) et bien sûr Mark Huffam (le gentil monsieur à qui on doit les horreurs de Ridley Scott depuis Prometheus).

Bon, pour en revenir à une base, je vais ici citer, par exemple, une idée que j'ai eue sur le charmant groupe de La Garde de Nuit ( https://www.facebook.com/groups/48892231771/) concernant le pire plantage de toute cette saison, l'arc de Dorne.

Dorne : Myrcella se fait bien menacer, Jaime décide de partir pour la protéger aidé de Bronn. Ils arrivent dans l'épisode 3 par la grande porte, on a des scènes entre Jaime et Doran (lequel peut difficilement virer Jaime par la grande porte, Garde Royal oblige). Trystan complote pour mettre une couronne sur la tête de Myrcella aidée par une de ses cousines qui va séduire Bronn. Comme celui-ci s'est pris une dague dans le dos par les Lannister qui ont annulé son mariage, il se dit que finalement couronner une nouvelle reine ça peut être sympa. Finalement Bronn prend le rôle d'Arys, il se fait tuer par le père Areo Hotah ce qui permet de voir la qualité intrinsèque du monsieur. Se sentant perdu une des aspics blesse Myrcella et OH le but devient de cacher ça à Jaime... Comment ça ça raccorde ? oui je sais !

Mon but ici n'est pas de dire "eh regardez comment je peux faire mieux", mais bien de montrer qu'il n'y a jamais qu'une seule solution à un problème. Et pour moi, l'erreur majeure de cette saison, c'est d'avoir pris la soupe habituelle sans chercher à la briser (ce que la saison 4 avait divinement réussit avec un épisode 2 superbement écrit qui venait renverser la tendance).

3/ D'acteurs, tu ne casteras pas (enfin, un seul si)

J'aurai pu appeler la partie "Mais, où es-tu mon cher Pedro Pascal ?". Car force est de constater, et je l'ai démontré avec les acteurs au début de ce pitit texte, que la série a "jouit" d'erreurs de castings assez affolantes. Ils ont été chercher du neuf, alors qu'ils n'ont que 2 saisons pour conclure cette histoire.

Fondamentalement, l'horreur de cette saison, en plus de la lenteur de la réalisation, des intrigues mal, voire pas gérées du tout, reste qu'aucun acteur n'a su tenir ces séquences déjà complexes à faire vivre. Les Dorniens sont un plantage dans les grandes largeurs, Indira Varma, en l'absence de son partenaire de la saison précédente, enchaine les mauvais accords. Les trois filles d'Oberyn sont plates au possibles (dans leur jeu hein...) et ne parviennent pas à convaincre plus de trente secondes.

C'est sans compter sur le recast malheureux de cette saison, Neil Tyger Free qui incarne une Myrcella totalement inutile et barbie au possible. Seul Alexander Siddig sort un peu du lot, mais il a le droit à deux scènes creuses au début de saison, une série de scène "un peu" efficace dans l'épisode 9, et une scène bisou goodbye sur les quais du final...

Et là, force est de constater que seul Jonathan Pryce mène la barque avec efficacité, mais joue de manière trop effacé pour s'imposer dans les esprits dans cette saison. Quand on voit que le meilleur casting c'est Nicholas Boulton (l'annonceur de l'arène) on se dit que justement rien ne parvient à vraiment marquer, et je fais l'impasse sur les acteurs devenus monolithiques, de Nikolaj Waldau-Coster à Sophie Turner en passant par Jerome Flynn qui devient une caricature de son personnage digne de Robert Downey Jr avec Iron Man.

Le tout est une mélasse insipide, où on souhaite avancer en vitesse aux séquences qui nous intéressent, et où on soupir dès que l'arc de Sansa apparaît ou que toute un épisode se passe sans aucun enjeu.

4/ Du livre tu t'inspireras, mais pas que...

On a dit de ci de là que le fait que cette saison 5 s'éloigne des livres était la pire chose du monde. Pourtant, me concernant, ce n'est pas le problème majeur. Mon problème majeur est qu'ils s'éloignent des livres tout en vivant dans leur ombre. Si Jackson a su, par exemple, transcender complètement son œuvre au regard du matériel d'origine, pour former une pierre sainte où reposent des films universels, force est de constater que la série, elle, choisit sans arrêt de s'ancrer dans un réel actuel bien trop présent.

Le père cynique devient fanatique et fout sa fille au feu pour rendre hommage à un Dieu unique de flammes et de colère. Montée d'un extrémisme religieux qui brûle et détruit tout ce qui n'est pas "in the book". Que la série ne soit qu'une critique des puissances, soit. Après tout, un contenu télévisuel n'a jusque là jamais été capable de fournir un contenu universel, se réduisant bien trop souvent à un contenu brouillon à peine philosophique parce que, eyh, "faut faire de l'audimat".

Benioff et Weiss se sont éloignés du roman, on le sait tous, mais ils sont restés bloqués sur des données qui les obsèdent. Quel intérêt de marier Hizdhar à Daenerys ? Pourquoi s'embêter à amener Stannis jusqu'à Winterfell pour voir une scène le détruire en un épisode (quand une attaque surprise en mode raide aurait été certes moins impressionnante, mais aussi plus crédible).

Les deux actions les mieux rendues sont le cheminement de Tyrion et celui de Jon. Tyrion dans les romans comme dans la série (sans le côté grandiloquent du final de cette dernière) passe une immense partie de son trajet à se poser de nombreuses questions sur son parricide. Ces introspections à rallonge ont gêné pas mal de monde, notamment parce qu'il se retrouve à tourner en rond dans sa tête autant qu'il bouge dans le récit.

Dans la série, la situation passe davantage par la consommation d'alcool, que Daenerys arrête d'un geste "royal" pour finir sur un épisode 10 où Tyrion ne touche pas une goutte d'alcool, et retrouve enfin une position où il excelle.

5/ Aparté bilan : Jon, un héros Campbellien.

Ceux qui me connaissent le savent peut-être, j'aime énormément Joseph Campbell. Si je vais pas m'amuser à refaire tout un cours sur le bonhomme, il faut bien voir que du point de vue de GRR Martin, Jon est le héros qui a la conception la plus classique, jusqu'alors. Pour comparer, on va prendre une base, Frodon.

Frodon est un héros orphelin, dans une quête solitaire relative à combattre un mal millénaire et absolu dans une situation catastrophique, tandis qu'il transporte avec lui la seule arme pouvant mettre à mal son adversaire. Il est aidé dans sa quête par son meilleur ami, un petit homme à qui on imaginerait pas confier le destin du monde, mais qui se révèle plein de courage face au danger, et finalement le dernier soutien de son ami. Frodon dans l'antre de Shellob se fait blesser, quasi mortellement, mais finalement revient à la vie, affaibli, en lançant ses dernières forces pour vaincre le mal.

Je caricature, je sais. Mais je fais ça surtout pour bien expliquer pourquoi Jon est mort, et bien mort. Le principe du héros classique, c'est d'abord d'être orphelin (à comprendre perte d'identité, Jon n'étant probablement pas le fils d'Eddard on rentre encore plus là-dedans, et je parle pas de son nom "Snow" qui le prive en fait de nom), ensuite d'avoir un objet qui permet tout le long de l'aventure sa survie relative (son épée dans le cas de Jon, qui en acier valyrien rend la chose beaucoup plus pratique) doit perdre sa figure de mentor (Lord Mormont, Eddard et j'en passe) et surtout, en plus d'affronter une représentation du père (ici, probablement Benjen un de ces quatre), le héros DOIT passer par les enfers.

En termes moins symboliques, le héros classique doit faire l'expérience de la mort, et en revenir, cela pour transcender son aspect humain, et surtout mortel, tout en n'ayant plus à craindre la mort à la différence de son adversaire. Donc oui, Jon, pour des raisons pratiques (quitter la garde de nuit) comme mythologiques (revenir en mode "I'm Back") doit y passer. C'était le petit aparté Joseph Campbell... Lisez "le héros aux mille et un visages" bon sang d'pipe en bois !

6/Bilan du bilan

Cette saison 5 a annoncé bien des soucis, les raisons de ces chamboulements ne me sont pas connus et je ne peux que théoriser de cette perte de repères dans une atmosphère où, malgré tout force est de constater que le public gobe tout ce qu'on lui envoie comme une créature affamée en manque de sang et de chair.

Franchement misérable, le travail bâclé n'est dû en grandes parties qu'à des erreurs de castings au terme d'un travail d'un an. A la réalisation comme aux acteurs, le bilan rend un final bas, que beaucoup ont déjà oublié au profit des "holala y a des whites walkerrrrs dans le 8 ! Et Jon oh mon dieu c'trooop triiiiiiste" "emoticone tristesse infinie" "j'm'en fous j'vais tuer des enfants pour venger Jon trolololo".

En fait, le pire comme toujours, ce n'est pas tant le programme que les fans qui le suivent... Allez l'an prochain on organise des safaris ou on ira chasser le kikoo fan en 4x4 rutilant et au fusil à pompes. Je suis sûr que ça calmera les nerfs !

Sinon, je rappelle que j'ai un petit projet que je cherche à développer et j'aurai besoin de tous les témoignages possibles, le projet est écrit ici : http://homme.en.noir.overblog.com/2015/05/appel-a-temoignage.html

Sinon je rappelle que je suis maintenant sur facebook à cette adresse :

https://www.facebook.com/Nico.Koredly

Des fois que mes conneries sur Game of Thrones donnent envie à des gens d'en lire d'autre !

ne vous fiez pas à l'ambiance de la photo, cette chanteuse s'écoute sans la regarde :p

grand absent de cette saison !

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